Petit tour à la bibliothèque {Edward

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Je laissais mon regard dans le sien, elle était parfaite a mes yeux. Je serrais fort sa main, jamais je ne voudrais la lâcher. Je sentis Serena serrer la mienne, cela me fis plaisir et un sourire radieux naissait sur mes lèvres. Je n'avais jamais été aussi heureux depuis longtemps et d'ailleurs jamais je ne m'étais ouvert depuis longtemps. Je mettais mes sentiments a nue, mais j'avais peur, peur de souffrir de nouveau, peur qu'elle ne m'aime pas comme je le souhaitais. Cependant elle me dit qu'elle voulait de moi et cela m'emplis de joie, de bonheur et de confiance pour notre relation.

Je perdais pied, par son baiser déposer sur les rebords de mes lèvres, je lui rendit et je gardais mon regard dans le sien. J'avais un immense sourire qu'on ne pouvait me détacher à présent. Je tenais toujours sa main que je caressais. Elle m'obligea a me lever, je la suivi, je ne savais ou nous allions mais je m'en moquais. Tout ce que je souhaitais au plus profond de moi était de rester encore longtemps avec elle. Le temps s'était pour moi arrêter depuis que nous avions échanger notre premier baiser, j'étais comme dans un rêve, le plus beau sans doute.

Elle finit par me parler de nouveau, elle me dis des choses qui me firent avoir un léger rire, pas moqueur du tout, je trouvais cela touchant surtout de la part de Serena, je savais qu'elle n'aimait pas exprimer ses sentiments. Ça me touchais d'autant plus et je la pris dans mes bras. Je déposais un léger baiser sur son front et je pris sa tête entre mes mains pour lui dire doucement :

-Reste le temps que tu veux près de moi, ou dans mes bras Serena.

Edward m'embrassa sur le front et prit ma tête entre ses mains avant de me murmurer l'une de ces phrases que l'on rêve d'entendre de la bouche de la personne qu'on aime. Je lui souris, posai mes mains sur son torse et me blottis contre lui. Je me rendis compte que nous étions au beau milieu de la salle d'étude. Si quelqu'un de l'université se trouvait là, nous étions à peu près sûrs d'être les personnages principaux des rumeurs du lendemain. Je risquais de faire des jalouses. Je dis à Edward :

"Je crois que je vais bientôt être détestée par pas mal de filles..."

En effet, nous n'étions pas très discrets. Surtout lui en fait. Moi, personne ne me connaissait sans m'avoir parlé. Edward était connu par tout étudiant londonien qui se respecte et avait toujours été convoité sans pour autant montrer de l'intérêt pour quelqu'un en particulier. J'allais sûrement être la victime de coups bas mais honnêtement je m'en fichais.
Mes yeux tombèrent par hasard sur deux filles qui devaient être un peu plus jeunes que moi et qui discutaient à voix basse en nous observant. Elles gloussèrent et je sus tout de suite qu'elles allaient être à l'origine des prochains ragots. Je les imaginais déjà dégainer leur portable à la manière de Gossip Girl ou écrire un article anonyme dans le journal de leur lycée. A moins qu'elles ne soient dans la même université que nous. Je me reconcentrai sur Edward et lui dis en riant doucement :

"On nous regarde bizarrement, à mon avis c'est trop tard pour décider de garder ça secret."

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Je continuais de regarder Serena, elle était tellement belle et douce. Je finis par lui caresser sa joue, elle était d'une beauté incroyable, jamais je ne pourrais me passer de la regarder. Je lui souris, nous étions bien ainsi, je l'avais dans mes bras, tout contre moi, j'espérais que cela lui plaise aussi, lorsqu'elle me parla. J'eus un léger sourire, mais à vrai dire je ne trouvais pas cela drôle ni plaisant, je baissais le regard puis je tournais la tête pour voir ses deux demoiselles qui nous épiais. Je n'avais jamais été un coureur de jupons, disons plutôt que je ne parlais pas vraiment a qui que ce soit, j'avais toujours considérer toute les personnes que je côtoyais comme des connaissances, même si apparemment pas mal de jeunes demoiselles s'intéressaient a moi, une chose que je ne comprenais pas d'ailleurs.

J'étais décris comme étant prétentieux, hautain, et toutefois elles s'intéressaient a moi, jamais je ne comprendrais je crois. Tout ce que je savais est que j'aime Serena, et je n'en moquais complément qu'elle nous voie, mais peut être que cela dérangeais Serena? Elle finit par reprendre la parole et ce qu'elle me dis ne me rassura pas, avait-elle souhaiter garder tout cela secret? Cela me perturbais à présent, je crois que nous aurons toujours des difficultés a nous comprendre ou peut être était-se une plaisanterie? Je la regardais interdit, et je la pressais encore plus contre moi.

-Serena, je ne sais si tu plaisante ou si tu le pense, du moins je tiens a te dire que jamais je n'aurais pu cacher mon amour pour toi, et je te l'ai dis je t'aime, je ne veux pas qu'on se cache, je te veux près de moi Serena, je... je me moque de toue ses filles et des rumeurs qui circuleront du moment que je serais près de toi tout ira bien.

Je la gardais dans mes bras, je ne faisais pas attention des personnes qu'il y avait autour de nous, tout ce que je souhaitais était de la garder dans le creux de mes bras.

Je regrettai immédiatement mes paroles lorsque je vis le visage d'Edward. Ce qu'il me dit m'aida à me rendre compte que je n'avais pas mesuré mes mots. Il fallait que j'apprenne à être plus délicate, même lorsque je plaisantais. Je me sentis un peu mal de lui avoir laissé pensé que je ne voulais pas que les gens sachent que nous étions ensemble. Je le regardai dans les yeux et me lançai :

"Je plaisantais Edward. Pour être franche je meure d'envie de le crier sur tous les toits, parce que je suis si bien en ce moment-même avec toi que je voudrais que tout le monde le sache. En fait c'est peut-être un peu bizarre mais je ne me suis jamais sentie aussi fière que maintenant..."

Je rougis légèrement à cet aveu et priai pour qu'Edward ne relève pas. C'était gênant de dire ce genre de choses, moi qui n'avais même jamais eu le courage de dire à mes parents que je les aimais, ce que la plupart de mes amies leur disaient régulièrement pour mettre fin à leur conversation téléphonique. Cela m'avait toujours impressionnée. Déballer ses sentiments sans aucune hésitation, c'était quelque chose d'inconnu pour moi.
Hypnotisée par les yeux magnifiques d'Edward, je finis par faire semblant d'être passionnée par la couleur du mur afin de leur échapper. M'habituerais-je un jour à sa présence ? Je pris sa main droite entre les miennes et jouai avec un moment, abandonnant le pauvre bout de mur dont je n'avais même pas fini d'analyser la couleur.

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Je la gardais presser tout contre moi, je ne voulais plus la laisser je dois dire, passer ma vie en la cajolant dans mes bras, cela ne me dérangeais absolument pas bien au contraire. Je continuais de la cajoler, je caressais ses doux cheveux, elle finit par me répondre, j'avais mal interpréter et j'en était heureux ce qu'elle m'avait dit. Je caressais sa joue, tendrement, elle était d'une beauté époustouflante, plus je la regardais, plus je posais mon regard dans le sien, plus je tombais amoureux d'elle et plus je la trouvait superbe, tel un ange, ou plutôt une déesse.

Ce qu'elle me dis me ravi, elle était touchante et elle rougissait en plus. Elle était encore plus craquante que d'habitude, vraiment sublime. D'ailleurs j'aimais la regarder lorsqu'elle rougissait, je craquais encore plus pour elle. Comment avais-je fait pour toucher son cœur? J'étais la personne la plus combler du monde avec Serena, elle était mon âme sœur. Je continuais de la dévorer du regard, je ne savais pas quoi lui dire, je savais que elle n'était pas habituer a dire cela, alors je ne savais pas comment m'y prendre... Je finis par lui susurrer a l'oreille :

-Je t'aime mon macaron. J'aimerais crier moi aussi partout que tu es mienne.

J'eus un immense sourire, je lui avait dit tout bas cependant comme un secret, comme si elle serait moins gênée comme je venais de lui dire ainsi. Je gardais mon regard poser dans le sien, ses superbes prunelles me hélaient encore, je finis par la laisser me prendre la main, puis, je finis par prendre son visage entre mes mains pour l'embrasser tendrement. Je déposais encore un baiser sur ses superbes lèvres pleines :

-Je t'aime.

Je prolongeais notre superbe baiser. Tout était parfait, je me moquais des gens présents, je me moquaient de leur railleries, des futurs colportages, de tout ce qu'il se dira, je ne savais qu'une chose, j'étais l'homme le plus heureux du monde en ayant Serena dans mes bras, mon petit ange, mon rêve, ma déesse.

Le contact des lèvres d'Edward sur les miennes me déstabilisa, un frisson parcourut mon dos. Cela suffit à me faire oublier l'endroit où nous nous trouvions et les gens qui nous observaient peut-être, incrédules.
Je finis par retourner à la réalité et une question me traversa l'esprit. Une question que je n'aurais jamais dû me poser... Combien de filles avaient goûté aux lèvres d'Edward ? J'évitai son regard, soudainement gênée. Je ne voulais pas qu'il sache à quoi j'étais en train de penser. Je gardai le silence quelques secondes mais ne put m'empêcher de lui dire :

"J'aimerais te poser une question mais promets-moi de ne pas le prendre mal. Je suis juste curieuse, j'ai besoin d'en savoir plus sur toi."

Je n'étais pas douée pour dissimuler mes émotions et j'espérais donc ne pas avoir éveillé les soupçons d'Edward. Je n'avais évidemment pas l'intention de lui poser la question qui me torturait l'esprit mais plutôt quelque chose qui s'en rapprochait. Après tout je ne savais pas grand chose sur lui mis à part que j'en étais tombée follement amoureuse et que j'avais besoin de lui près de moi pour être totalement comblée. Je ne savais pas comment je me sentirais lorsque je rentrerais seule dans mon studio, je ne préférais même pas y penser.

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Je gardais mon ange dans le creux de mes bras, je ne mettais pas senti aussi heureux et comblé depuis un long moment déjà. Notre baiser était beau et doux, il était d'une beauté inimaginable et je ne souhaitais qu'une chose l'embrasser encore et encore toute l'éternité. Mais nous ne le pouvions malheureusement, ce que je trouvais en passant embêtant mais bon... nous devions composé avec. Lorsque celui-ci fut terminer Serena voulu me poser une question. Je la regardais intrigué en la gardant toutefois tout contre moi, mes mains posé sur le dos de son dos. Elle me dit quelque chose et cela m'intriguais encore plus, je ne devais le prendre mal... de quoi souhaitait-elle converser? Mes sourcils se froncèrent.

-Hum bien je t'écoute, pose moi toute les questions que tu désires.

Je déposais un léger et doux baiser sur son front, j'attendais sa réponse mais j'étais craintif et curieux a la fois, de quoi pouvait-elle désirer me parler? Je réfléchissais... une question a laquelle je ne devais me fâcher, me concernant par conséquent... la concernant elle aussi? Je ne sais... de quoi pouvait elle s'inquiéter? De mes rapports avec les autres demoiselles sans doute... donc cela devait avoir un rapport avec les femmes... je ne sais.... j'attendais patiemment sa question sachant qu'elle allait sans doute la détournée un peu...

-Alors amour?

Edward me donna le signal, maintenant je devais me débrouiller pour tourner ma question de façon à ce qu'elle ne soit pas trop suspecte. Il attendait que je dise quelque chose et je le sentais plus crispé que cinq secondes plus tôt. Il avait sûrement deviné... Je ne voulais pas le faire patienter plus longtemps. J'inspirai donc le plus discrètement possible et me lançai en changeant un peu de sujet inconsciemment :

"Pourquoi es-tu comme ça ? Enfin je veux dire...distant. Pas avec moi bien sûr ! Du moins plus maintenant mais avant qu'on se connaisse tu l'étais. Tu ne donnes pas la même impression de loin que de près. Je ne sais si je suis claire, désolée. Je veux juste dire que tu ne te montrais pas comme tu es vraiment."

J'espérais ne pas l'avoir blessé. Je voulais réellement savoir pourquoi il se comportait de cette manière avec les gens qu'il ne connaissait pas. Je ne voyais vraiment pas l'intérêt de donner une mauvaise image de soi alors que l'on était certain d'être apprécié dès le premier échange. Mais je ne pouvais pas le juger ; je devais être aussi incompréhensible que lui, voire plus. Edward devait se poser beaucoup de questions à mon sujet lui aussi. Je me contentai donc d'observer son visage parfait, ses traits concentrés, ses yeux éblouissants.

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Je regardais toujours Serena, je la fixais et elle fuyait mon regard. Je fis un léger sourire, elle pris une petite respiration, je ne la trouvait que plus belle, même ravissante, je craquais littéralement mais pas besoin de le lui dire... --" Donc, je continuais de la regarder, en prenant soins de l'avoir toujours a proximité de moi, c'est a dire en ce moment a moins de cinq centimètres de séparation entre nos deux corps, nous avions décider d'être très proche depuis notre baiser et j'adorais ça. D'ailleurs je la trouvais un peu lointaine a présent et je l'a rapprochais de moi encore un peu... J'avais toujours mes mains poser sur le bas de son dos et je l'a regardais.

Elle se lançais dans une conversation qui a mon avis avait un peu dévier de ce dont elle souhaitait me parler. Serena n'était pas très douer avec les gens, plutôt je veux dire comme s'y prendre pour leur parler et ne pas paraître trop abrupte. Je l'écoutais donc en sachant que ne souhaitait évidement pas me blesser... Ce qu'elle me dit me surpris, un peu... Il était vrai que ce qu'elle disait était vrai... Hum, je ne savais quoi répondre, je ne devais pas me braquer mais je ne savais pas quoi dire... je ne pouvais en parler ... Je n'étais pas prêt de dire pourquoi j'étais ainsi, c'est encore trop dur, trop tôt...

-Hum, disons que... Je... c'était enfin... c'est pour me protéger que j'ai cette carapace de personne indisponible si je puis m'exprimer ainsi... Disons que quelque chose c'est produit il y a quelque années, et que j'ai été brisé... et hum...

Je finis par me taire et la lâcher. Je m'étais reculer, j'avais pris mes way-favers et je les avaient placé sur mon nez. Je me retrouvais envahie d'une émotion que j'avais tout fait pour ne plus jamais la ressentir... la tristesse. Je reculais encore, nous étions assez loin a présent, une bonne trentaine de centimètres nous séparais... je restais la, la tête baisser... Je ne pouvais plus rien dire, des sanglots m'avais envahie, je me devais de ne pas craquer... Je devais me reprendre, j'avais l'impression d'être vulnérable...

La réponse d'Edward n'était pas très précise mais elle me suffisait amplement. Je l'écoutais attentivement lorsqu'il me lâcha brusquement et recula. Son geste me vexa un peu sur le coup mais je me rendis vite compte que j'avais évoqué un sujet sensible. Pendant quelques instants, j'eus l'impression de retrouver le Edward d'avant, celui que je trouvais insupportable et que je ne pouvais regarder qu'avec un air dégoûté sur le visage. Même si je l'avais toujours trouvé attirant physiquement.

Je l'observais en me mordillant la lèvre inférieure, me sentant affreusement coupable de l'avoir mis dans cet état. Je m'approchai de lui discrètement et relevai sa tête du bout des doigts pour qu'il me regarde dans les yeux, malgré ses lunettes de soleil qui m'empêchaient de bien les voir.

"Excuse-moi de t'avoir demandé ça."

Je déposai sur ses lèvres le plus tendre et léger baiser que j'aie jamais donné puis le pris dans mes bras et enfouis ma tête dans son cou tout en lui caressant les cheveux. Son changement d'attitude m'inquiétait ; j'avais peur d'avoir brisé quelque chose. Les secondes passaient et il ne répondait rien, il ne réagissait même pas. J'entendais juste le bruit des plumes qui grattaient le papier et le souffle agité d'Edward.

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J'étais encore un peu sous le choc, je m'étais fait atteindre si rapidement. D'ailleurs je me rendis compte que j'étais toujours atteint parce qu'il c'était produit & cela me touchais gravement. J'étais toujours reculer, mon souffle était cours & heurter. Je me sentais mal, une douleur profonde m'envahissais de nouveau. Toutefois je savais que je ne pouvais pas en parler, sans doute jamais, je ne pouvais pas, ce sujet m'atteignait encore de trop. J'avais peur toutefois d'avoir blesser Serena en agissant ainsi, je l'avais nous pourrons dire repousser & j'en étais encore plus désolé. Je me sentais mal, puis elle parla, elle s'excusait. Me déposant un doux baiser sur les lèvres je ne dis rien, je posais ma tête sur la sienne, puis j'enfouis ma tête dans ses cheveux, j'avais besoin de la sentir là toute proche. Je restais serrer contre elle, j'avais trop besoin d'elle. Elle avait touché un point sensible, ce point qui m'avait rendu si méchant & hautain auparavant, c'est à dire avant que je rencontre mon amour, Serena.

Pardon.

Lui chuchotais-je au creux de son oreille, je voulais m'excuser de m'être comporter ainsi. Je restais dans ses bras, cette étreinte m'aidais à me sentir mieux, d'ailleurs j'allais déjà mieux. J'aimais Serena, j'avais besoin d'elle un point c'est tout. Je finis par la regarder, ôtant doucement mes lunettes, mon regard resta dans le sien, je plongeais a corps perdu dans ses prunelles noisettes, je posais une main sur sa joue & je lui caressais tendrement. Je fondais en la regardant, je l'aimais. Mon souffle se fis de plus en plus heurter & mes lèvres épousèrent les siennes. Je lui donnais un tendre & passionné baiser. Mon autre main se porta a son dos pour l'approcher encore plus de moi, le monde c'était arrêter, il n'existait rien de plus beau que ce baiser. J'étais ailleurs, sans doute a mon paradis terrestre, je continuais de l'embrasser tendrement avec tout l'amour que je ressentais pour elle.

Edward me prit dans ses bras et s'excusa. Visiblement, il allait mieux.Il était redevenu le Edward que j'aimais. Mon Edward. Il me donna un baiser passionné. Plus passionné que tous ceux auxquels j'avais eu le droit auparavant. Il me serra encore plus fort contre lui. Je vis la bibliothécaire nous regarder d'un air sévère. Il était peut-être temps d'aller ailleurs...

" Tu ne voudrais pas partir d'ici ? "

La vieille femme tapotait son bureau des bouts des doigts, signe d'impatience que je reconnus tout de suite. J'avais pu observer ce comportement à de nombreuses reprises, notamment chez la psychologue que j'avais du fréquenter pendant près de six mois. Je voyais encore ses traits tendus par la frustration quand elle me posait des questions auxquelles je ne pouvais ou ne voulais pas répondre. Je secouai la tête inconsciemment, essayant de chasser ce mauvais souvenir. C'était à mon tour de me sentir mal. Il fallait que je sorte.

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Mon Dieu! Tout le monde nous fixait incroyable, qu'est ce que nous avions d'aussi intéressant? Personne n'avait jamais vu un couple s'aimer? Je me reculais légèrement de Serena lorsque je vis la bibliothécaire nous fixer... Évidement s'embrasser devant tout le monde dans une librairie rien de plus discret, j'avais totalement occulter le lieu ou nous étions.

Oui il faudrait mieux que nous partions d'ici.

Je pris la main de Serena pour nous diriger vers la sortie, évidement le faite que nous étions ensemble avait déjà fait le tour de l'université alors je ne voyais pas en quoi nous devions nous cacher. Nous étions à présent devant la porte de celle-ci, il n'y avait personne dans le couloir, je lui fis un léger sourire et coin, et je pris son visage dans mes mains.

Ou souhaites-tu aller mon ange? Nous avons finis les cours alors je te propose de sortir, enfin manger quelque chose ou se promener, ou encore tu pourrais venir chez moi, quoi que... il doit y avoir le bazar mais bon on fera avec.

J'eus un léger rire, évidement je rangeais mais je dirais plutôt à ma façon, et puis je vivais dans un petit studio alors que mes parents croulaient sous la fortune, elle allait trouver cela bizarre, mais je voulais qu'elle connaisse mon environnement qui j'étais au fond. Je finis par quitter mes rêveries, elle n'avait pas l'air d'aller bien.

Ça ne vas pas Serena? Si tu veux nous n'irons pas chez moi si c'est cela qui t'embête, a moins que ça soit autre chose? Dis moi.

Edward me prit par la main et nous nous dirigeâmes rapidement vers la sortie mais il s'arrêta devant la porte. Il prit mon visage entre ses mains et commença à parler plutôt vite, d'un ton enthousiaste. Je n'eus pas le temps de lui répondre que j'avais très envie d'aller chez lui qu'il continua en m'observant avec anxiété :

" Ça ne vas pas Serena? Si tu veux nous n'irons pas chez moi si c'est cela qui t'embête, a moins que ça soit autre chose? Dis moi.

- Non c'est parfait. Allons chez toi. C'est juste cette femme, la bibliothécaire. Elle me rappelle quelqu'un... En fait j'espère que c'est le bazar, sinon tu risques de prendre peur le jour où tu verras mon studio. "

Je ris. C'est vrai que je n'étais pas la reine du rangement, mais je n'étais pas non plus la fille la plus désordonnée du campus. Je n'avais juste pas le courage de mettre mes vêtements dans un placard mais à ce niveau-là, Kate me battait haut les mains.
Je mis mon bras sous celui d'Edward et l'attirai vers l'extérieur, pressée de pouvoir enfin respirer.

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Je relâchais Serena, après tout nous étions ensemble et je n'allais pas la perdre de vue. Je lui fis un tendre sourire plein d'amour et de tendresse et je lui pris la main. Elle me fis rire légèrement, je n'étais pas désordonner mais disons que je suis comment dire... maniaque et que pour moi rien n'est jamais parfait ou bien ranger. Toutefois ma chambre était un peu en désordre, le bureau, le coin CD ou encore toute les mélodies que j'écrivais. En même temps dès que je sentais l'inspiration je prenais n'importe quoi pour écrire, certains murs s'en souviennent encore.

Disons que tu vas être surprise c'est particulier et mes murs connaissent des problèmes ... Enfin j'ai déjà écris dessus...

Je me mis encore a rire, toutefois je guettais une réaction. Je finis par l'entrainer avec moi. Après tout nous n'allions pas coucher devant la porte de la bibliothèque et puis je commençais a avoir faim, certainement qu'elle en avait envie elle aussi. J'avais une petite cuisine dans mon studio et je me défendais pas mal pour avoir passer ma jeunesse dans les pâtes a ma nounou. Pour un gosse de riche je n'en avais pas l'allure, enfin du moins je l'espérais. Je pris le volant de mon 4x4 (ouille ça ça fait riche x) ) mais avant je pris le temps d'ouvrir la porte a Serena. Nous nous dirigeâmes a mon studio.

Hum on arrive bientôt, c'est certainement un peu soudain que je t'amène chez moi cela te dérange t-il ? Enfin j'espère que tu vas aimé comme je te l'ai dit c'est assez spécial.

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